Le sujet "sportif" en vogue en ce moment c'est le boycott des JO de Pékin. Permettez moi d'émettre une opinion : c'est du pipeau !
Je m'explique. Si j'ai bien tout compris, certains intellectuels, des associations pour le respect des droits de l'homme et des journalistes demandent aux sportifs sélectionnés pour les JO de ne pas y aller. Tout ça pour protester contre le comportement du gouvernement chinois au Tibet et plus généralement contre le non-respect des droits de l'Homme dans ce pays.
Bien entendu je ne supporte pas le régime chinois, qui n'a de communiste que le nom (le pire du communisme soviétique + le pire du capitalisme = système politique chinois), mais je trouve gonflé de demander à des sportifs, pour qui les JO représentent souvent une grande étape dans la carrière, de faire ce que les hommes politiques occidentaux sont incapables d'assumer. A quoi bon ne pas aller aux JO si c'est pour voir 6 mois plus tard des dirigeants européens ou américains venir "faire la pute" en Chine pour vendre centrales, avions ou trains.
Le sport n'est pas censer faire de politique. Mais le CIO a joué avec le feu. Je crois que le problème aurait plutôt dû être posé en 2001 lorsque Juan Antonio Samaranch, alors président du CIO, avait fait tout son possible pour attribuer les JO à la Chine. Je vous rappelle que ce monsieur et les membres du CIO avaient également choisi Atlanta comme ville organisatrice des JO du centenaire en 1996 alors qu'Athènes était toute désignée. Tiens, Atlanta, siège de Coca-Cola, un des plus gros sponsor des JO. Hasard ? Et de toute façon cela n'a rien à voir avec Pékin 2008 ! Pas si sûr. 1 milliard de chinois, quel beau marché. Merci M. Samaranch pour avair fait entrer les Jeux dans l'ère "moderne" !
Tout n'est pas noir puisque à l'époque un des arguments du CIO était que l'attribution des JO à Pékin permettrait une ouverture du pays. Voilà le soupçon de naïveté que j'apprécie. On peut toujours rêver et se dire que cet événement permettra à la Chine de glisser tranquillement vers la démocratie (et nous donne accès librement à son marché intérieur parce que faut quand même pas déconner !).
Je m'explique. Si j'ai bien tout compris, certains intellectuels, des associations pour le respect des droits de l'homme et des journalistes demandent aux sportifs sélectionnés pour les JO de ne pas y aller. Tout ça pour protester contre le comportement du gouvernement chinois au Tibet et plus généralement contre le non-respect des droits de l'Homme dans ce pays.
Bien entendu je ne supporte pas le régime chinois, qui n'a de communiste que le nom (le pire du communisme soviétique + le pire du capitalisme = système politique chinois), mais je trouve gonflé de demander à des sportifs, pour qui les JO représentent souvent une grande étape dans la carrière, de faire ce que les hommes politiques occidentaux sont incapables d'assumer. A quoi bon ne pas aller aux JO si c'est pour voir 6 mois plus tard des dirigeants européens ou américains venir "faire la pute" en Chine pour vendre centrales, avions ou trains.
Le sport n'est pas censer faire de politique. Mais le CIO a joué avec le feu. Je crois que le problème aurait plutôt dû être posé en 2001 lorsque Juan Antonio Samaranch, alors président du CIO, avait fait tout son possible pour attribuer les JO à la Chine. Je vous rappelle que ce monsieur et les membres du CIO avaient également choisi Atlanta comme ville organisatrice des JO du centenaire en 1996 alors qu'Athènes était toute désignée. Tiens, Atlanta, siège de Coca-Cola, un des plus gros sponsor des JO. Hasard ? Et de toute façon cela n'a rien à voir avec Pékin 2008 ! Pas si sûr. 1 milliard de chinois, quel beau marché. Merci M. Samaranch pour avair fait entrer les Jeux dans l'ère "moderne" !
Tout n'est pas noir puisque à l'époque un des arguments du CIO était que l'attribution des JO à Pékin permettrait une ouverture du pays. Voilà le soupçon de naïveté que j'apprécie. On peut toujours rêver et se dire que cet événement permettra à la Chine de glisser tranquillement vers la démocratie (et nous donne accès librement à son marché intérieur parce que faut quand même pas déconner !).
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