Une fois n'est pas coutume, le concours de pronostics fini, RustineMan s'est un peu assoupi. Mais pour le premier billet de l'année 2012 le super-héros du Kochersberg ne vous propose rien de moins qu'un billet culturel.
D'abord, c'est la classe américaine pour Michel Hazanivicius qui vient de recevoir l'oscar du meilleur réalisateur, deux jours après le césar. Oui, c'est bien le réalisateur de flims cultes comme Le grand détournement ou Derrick contre Superman qui a reçu sa petite statuette en or dimanche dernier. Quoi de plus normal pour quelqu'un qui a offert son plus beau rôle à John Wayne, icone du cinéma américain. Après ce petit hors-d'oeuvre culturel passons à la critique littéraire de RustineMan !
Et là, cher lecteur, je vous sens extatique à l'idée de lire une critique littéraire signée RustineMan, que vous imaginez certainement brillante et débordante de saillies aussi bien spirituelles que cocasses. Alors ? Sur quelle grande oeuvre de la littérature française RustineMan a-t-il jeté son dévolu ? Le fameux essai sur la charcuterie française de Victor Hugo ? Ou la méconnue tétralogie "Le ping-pong" de Jean-Paul Sartre, et notamment le très enrichissant tome 2 entièrement dédié au revers ?
Rien de tout cela, puisque l'oeuvre dont il est question dans cet article traite du jeu-vidéo. Il s'agit de Nos jeux vidéo 70-90, édité par Hors collection. Quand RustineMan parle de culture, il ne le fait pas à moitié.
Très subjectif dans son approche - Marcus, l'auteur, ne s'en cache pas d'ailleurs - le livre retrace les grandes étapes de l'histoire du jeu vidéo. De ses débuts, avec Tennis for two, jusqu'au début des années 90 et l'avènement du PC comme machine de jeu. Le livre s'adresse avant tout aux nostalgiques et contient quantité d'illustrations et de couleurs flashy. La couverture n'est pas très engageante, mais la mise en page s'améliore (un peu) à l'intérieur. Un bon voyage dans le temps pour qui a un jour eu une manette ou un clavier dans les mains et qui fera certainement resurgir quelques souvenirs d'enfance enfouis dans les brumes de votre mémoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire